1998 
  
Stade de France  5, 6 et 11 septembre 
(Dossier "spécial stade de France" au bas de cette page) 
  
-Intro
La musique que j'aime
Rock 'n 'roll man
Je veux te graver dans ma vie
La fille aux cheveus clairs
-Medley : Noir c'est noir, Les coups, Jusqu'à minuit, Je suis seul
Knock on wood (duo avec Lionel Richie)
Derrière l'amour
Rock 'n 'roll attitude (duo avec Pascal Obispo)
Oh ma jolie Sarah
Et puis je sais (duo avec Patrick Bruel)
-Medley : Quand revient la nuit, Laura, Retiens la nuit,
- Si j'étais un charpentier, J'ai oublié de vivre
Joue pas de rock 'n 'roll pour moi
Salut Charlie (Michel Mallory à l'harmonica)
Gabrielle
-Sortie de scène
Je suis né dans la rue
Le pénitencier (duo avec Florent Pagny)
La génération perdue
Le bon temps du rock 'n 'roll
Que je t'aime
Ce que je sais (Yvan Cassar au piano)
Requiem pour un fou ( duo avec Lara Fabian)
Diego
L'envie
J'la croise tous les matins (duo avec Jean Jacques Goldman)
Cet homme que voilà
Mon p'tit loup
Oh Carole
Dégage
Allumer le feu
-Sortie de scène
Sur ma vie.
 

  
Musiciens : 
Robin Lemesurier, Brian Ray : guitares
Reggie Hamilton : basse
Tim Moore (synthés), Tom Canning (piano, B3) : claviers
Abraham Laboriel Jr : batterie
Section cuivres, The Vine Street Horns :
Harry Kim (Leader, Arrangeur,Trompette), Daniel Fornero (Trompette),
Arthuro Velasco (Trombone), Ray Hermann (saxophone)
Christophe Dupeu : harmonica.
 
  
Choristes : 
Jerrika Jacques Gustave, Johana Ferdinand, Jessica Plessel,
Sophia Perrot, Angéline Annonier et Erick Bamy.
 
  
Orchestre symphonique d'Europe dirigé par Olivier Holtz. 
Choeurs de Pais 13 ème.

Quator à cordes :
Hervé Cavelier, Christophe Brückert, Patrick Lamonnier, Jean-Philippe Audin

  
Arrangements musicaux : Yvan Cassar.

Direction musicale : Yvan Cassar, Erick Bamy.
 
 

SDF 04/09/98


Stade de France, Paris.
4, 5, 6, 11 septembre 1998.




4 Septembre. le temps est mitigé. La radio annonce de la pluie mais elle tombe finement. Après m'être garé au parking du Stade, j'entends la musique de FFF ou Sinclai²r ce qui me rassure. Première déception, nous sommes mal plaçés bien que j'ai réservé dans les tous premiers (400ème). Je suis au bout de la tribune à droite de la scène.

Et la pluie maintenant tombe drue. Le public de la pelouse fait faire des "olla" aux tribunes pour mettre de l'ambiance, mais le temps tourne, il est plus de 21 heures et toujours rien. À la jumelle, je vois que la tribune présidentielle est vide. Et puis Jean-Clauce Camus vient dans une lumière blaffarde nous annonçer le report au 11/9.

C'est l'incrédulité. Je remonte le moral à ma femme en lui disant qu'heureusement j'ai des places pour le lendemain. Le retour en voiture est morose. Une idée germe dans mon esprit: La presse demain va être terrible, elle va rappeller le concert de Végas et faire l'amalgamme avec l'annulation de ce soir. Johnny est-il fini? La chance l'abandonne-t-elle?

En tout cas je passe une mauvaise nuit.


5 Septembre. à mon réveil je regarde le ciel, il est bleu. Le moral revient. En fin de matinée je fais un tour au Stade. C'est la cohue. Une partie des spectateurs d'hier essaye d'obtenir des places pour ce soir. Le marché noir va bon train. Hallyday.com donne des infos sur le report et j'essaye d'alimenter avec mes infos.

Dans l'après midi, 2 orages éclatent mais laissent place au soleil.

Vers 19h je me rends en voiture au stade. Et là tout change. Mon parking est juste au dessous de ma place de stade. Nous sommes très bien placés dans la tribune de droite au 8ème rang préès de la scène. Je découvre le décor fait autour de l'écran géant avec des tuillères et cette route de 160 mètres qui vient mourir au milieu du stade.

Tout le monde scrute le ciel mais les nuages semblent contourner le Stade.

À 20h30, un hélicoptère survole le stade et l'écran géant nous montre Johnny regardant le Stade. C'est parti pour un des plus grand concert qu'ait donné Johnny.

L'hélicoptère survole à nouveau le stade et se met en vol stationnaire au dessus du virage nord où est situé la scène. Un homme est hélitreuillé, l'écran du stade nous montrant Johnny. Cet homme arrive sur le toit salue la foule. Des feux éclatent partout nous amenant au centre de la pelouse où vient mourir la route et là tel un phoenix renaissant de ses cendres après la soirée de la veille, nous découvrons la silhouette de Johnny émergeant au coeur du Stade.

Il est vêtu de noir avec des lunettes noires qu'il jette en pature à un public assoiffé de bonheur. Et il attaque par sa chanson fétiche "Toute la musique que j'aime". La sono est parfaite, la voix est bien plaçée et Jojo est en super forme. Pendant la chanson il remonte la route pour rejoindre la scène où l'attend ce qui fut certainement un de ses plus grands groupes.

À la deuxième chanson, il stoppe l'orchestre (preuve qu'il chante en direct, n'en déplaise à certains "journaleux" du Parisien) pour s'excuser de l'annulation d'hier soir et c'est parti pour "Rock'n'roll man" et "Je veux te graver dans ma vie".

Arrive alors un grand moment dédié à Philippe Labro créateur de "La fille aux cheveux clairs" que Johnny va nous chanter magnifiquement, nous scotchant sur place en ravivant des souvenirs à tous ceux qui ont plus de 40 ans.

Vient alors le medley rythm and blues avec "Noir c'est noir", "Les coups", "Jusqu'à minuit" et "Je suis seul". Arrive alors, avec une voix superbe, "Derrière l'amour" avec une lumière noyant tous les spectateurs de la pelouse. Après un duo avec Obispo sur "Oh ! Ma jolie Sarah" et un magnifique duo avec Bruel "Et puis je sais", arrive la période accoustique.

Le groupe a rejoint un plateau sur la route qui va l'emmener au centre du Stade avec "Quand reviens la nuit", "Laura", "Retiens la nuit", "Si j'étais un charpentier", "J'ai oublié de vivre".

Il fait alors chanter à tous le stade "Joue pas de rock'n'roll pour moi" et rend un hommage très émouvant à Gill Paquet en n'hésitant pas a parler "de cette saloperie qu'est le cancer" en chantant, accompagné par Michel Mallory "Salut Charlie".

Accompagné seulement de ses 2 guitaristes qui remontent la route Johnny, attaque "Gabrielle" et au milieu, pendant le solo de batterie, il enfourche sa Harley "Blues eyes" qui arrive des entrailles du Stade de France, pour remonter la route, finir la chanson au dessus de l'orchestre, et disparaitre par un pont levis. Première sortie.

Nous sommes KO. Johnny nous a bluffé. Son parfait, mise en scène excellente et quelle voix!

Johnny revient dans une nacelle qui va lui permettre de surplomber sur 30 mètres les premiers rangs de la pelouse avec "Je suis né dans la rue". Il est vêtu d'un pantalon gris, d'un tee shirt noir et d'une surchemise claire. Il enchaine en duo avec Florent Pagny "Le Pénitencier" un grand moment, et remercie Pagny en l'appellant son ami chanteur. Après "La génération perdue" arrive "Le bon temps du Rock'n'roll" avec la présentation de son groupe et sa deuxième sortie de scène.

Trois percussionistes entrent en action avec l'orchestre symphonique qui sort des entrailles du stade pour une intro magnifique de "Que je t'aime", que Johnny chante avec une veste grise avec des éclairs sur chaque revers, le refrain étant bien sur repris par tout le stade.

Puis, accompagné seulement au piano par Yvan Cassar, il chante "Ce que je sais". On peut dire ce que l'on veut de ce titre, mais là, à ce moment, Johnny m'a arraché des larmes en chantant seul avec le piano. Ce gars là mon vieux il est terrible!. Pendant la chanson les 400 choristes se sont repartis le long de l'écran géant.

Arrive alors le duo avec Lara Fabian sur "Requiem pour un fou" où les lumières, les fumées, l'orchestre symphonique, les choeurs et les voix de Johnny et Lara permettent de tirer le meilleur de la chanson.

Ensuit, c'est alors pour moi le bijou de cette soirée "Diego" dont la voix de Johnny avec les choeurs, l'orchestre symphonique et les lumières permettent de magnifier une chanson archi-connue pour nous la livrer comme un bijou sur un écrin. "L'envie" termine la partie symphonique.

En duo avec Goldman arrive "J'la croise tous les matins" avant que Johnny nous ressorte cette chanson de 1979 "Cet homme que voilà" dans une superbe interprétation.

Place au rock avec "Mon p'tit loup", "O Carole", "Dégage" et arrive ce que l'on pensait être la chanson d'intro: "Allumer le feu" avec effets pyrotechniques et feux d'artifices. Troisième sortie.

Johnny revient pantalon noir, chemise blanche sur la gallette de la route et accompagné par yvan cassar,l'orchestre symphonique et les choeurs il nous chante en allant vers le centre de la pelouse "Sur ma vie" qu'il reprend à la fin a capella.

C'est fini, magnifique spectacle, le pied total. C'est pas l'émotion du Parc, mais une voix extraordinaire et parfaite maitrise technique. Un très,très,très grand show.


6 Septembre
. Hélas je n'ai pas de place. Ma femme me l'a interdit sous peine de divorce. Je ne verrai donc pas ce qui fut de l'avis de tous le meilleur des 3 concerts.


11 Septembre. Je suis fidéle au poste comme la pluie. Mes voisins du 4/9 ne sont plus les mêmes, les places ont changées de main mais tout est complet.

Je ne sais pas encore que je vais assister à un concert mytique. Sous une pluie diluvienne, Johnny va nous faire le même concert.

D'où je suis plaçé, je vois à la jumelle les préparatifs de l'entrée de Johnny y compris la caméra de patrice Gaulupeau qui l'a suivi sous la scène. Connaissant les effets spéciaux et les duos, mon plaisir est différent, j'anticipe et je découvre des trucs. Johnny fera le même concert que le 5 septembre, mais dans la partie accoustique, il réglera ses comptes avec Le Parisien qui l'a accusé de chanter en Play-Back.

Il nous fera une démonstration au centre de la pelouse, guitare à la main avec "Be bop a lula" et "Tes tendres années". La remontée en moto s'arrêtera au pied de la scène pour éviter un dérapage. La partie symphonique sera identique ainsi que les duos.

Un très grand moment.


Photos

 

Les 4,5 et 11 septembre 1998Johnny a allumé le feu !!!