Laura
        1986 (J. J. Goldman)


        Laura, y'a tant d'hommes que je ne suis pas.
        Y'a tant de phrases qu'on dit, que je ne dirais pas.
        Oh oh, Laura, j'aurais tant à apprendre de toi,
        Tous ces mots tendres qu'on sait, moi je ne les sais pas.

        J'ai poussé comme on respire,
        Sans abri, ni foi, ni loi.
        Ce qui m'a fait vivre était à moi.
        Des caresses et des sourires,
        J'ai souvent passé mon tour.
        Je n'ai jamais appris à donner tant d'amour.

        Laura, le temps passe et me remplit de toi.
        J'n'avais besoin de personne et tant de place pour toi.
        Oh oh, Laura, petit rien du tout mais tout pour moi,
        Tous ces conseils qu'on donne, tu ne les entendras pas.

        J'ai dépensé tant de forces
        Pour des empires en papier,
        Des rêves déjà presque oubliés,
        Mais que le diable les emporte !
        Tout me semble dérisoire,
        Evaporé dans le bleu de ton regard.
        Laura, Laura,

        Oh oh oh, Laura...

        Je n'attendais rien de toi, qu'une raison d'être là,
        Juste une trace avant de partir.
        Oh oh, mais de tes rires et de tes bras,
        Tu m'inventes un avenir, te regarder pousser me fera grandir.

        Oh oh oh, Laura.
        Oh oh oh, Laura.
        Oh oh oh, Laura.



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