|
|
Je t'attends 1986 (J. J. Goldman) A force d'impasses et de fausses routes, A force de s'habituer au pire, A force des mots sans qu'on les écoute Jusqu'à ne plus même oser les dire A force d'alcool de filles trop belles Pour imiter le goût du bonheur A force de ne parler qu'aux poubelles, Au petit matin, cassé et tout seul, Je ne sais pas où les anges arrivent Je me doute que tu n'en es plus un Je t'attends, je t'attends, je t'attends, je t'attends, Je t'attends, je t'attends, je t'attends, je t'attends Tout le temps, tout le temps, Tout le temps, chaque instant. Je t'attends, je t'attends, je t'attends Depuis si longtemps. Je ne sais pas ton âge et ton visage, Brune du nord ou blonde andalouse. Je ne te veux ni futile ni sage, Née pour avancer ou born to lose. Qu'importe si c'est avril ou décembre. Je me fous bien du jour et du mois Mais je serai prêt, je saurai te prendre Comme une chance qu'on ne manque pas Je ne sais pas où les anges arrivent Je me doute que tu n'en es plus un Je t'attends, je t'attends, je t'attends, je t'attends, Je t'attends, je t'attends, je t'attends, je t'attends Tout le temps, tout le temps, Tout le temps, chaque instant. Je t'attends, je t'attends, je t'attends Depuis si longtemps... |